Le 2ème faux-départ

Après ce retour inattendu on a dû changer notre programme avec Amandine. On s'est donc dit qu'on irait en avion jusqu'à Cracovie,en Pologne, et de là on descendrait en stop jusqu'en Grèce pour décoller d'Athènes et atterrir à Delhi. Avec le recul c'est assez marrant de voir qu'on avait "prévu" des choses. Alors qu'en voyage il est quasiment impossible de savoir comment ça va se passer. J'en ai encore eu la preuve avec la Pologne.
Comment pourrait-on décrire la Pologne? La Pologne c'est gris. Le temps, les bâtiments, les gens, tout est gris. En oubliant pas que je ne connais rien de la Pologne et que je n'ai quasiment rien vu.
J'ai en tout cas essayer de résumer la Pologne en une photo :

Mon père m'a donné avant mon départ une petite sacoche que l'on glisse à l'intérieur de son pantalon afin de garder tout près de soi ses papiers importants. Cette sacoche lui a servi pendant des années et des années au cours de ces nombreux voyages. Elle lui avait été offerte par ma grand-mère. Et puis, genre je reprends le flambeau, il me l'avait offert à mon départ.
Arrivé à la frontière de la Slovaquie après deux jours de stop assez sympa ma foi, je baisse mon pantalon pour aller aux toilettes, et là plus rien!!! Plus de sacoche!!! Ce qui signifiait plus de carte bancaire, plus de carte d'identité, plus de passeport et plus de visa... Impossible de continuer le voyage, on a tout essayé, entre les flics(pas moins con que par chez nous au passage) et l'ambassade, mais pas moyen...
Après quelques jours de réflexion, on s'est décidé à rentrer, à contrecoeur, pour refaire mes papiers.
Photo de la frontière maudite :

On a eu la chance de tomber sur les bonnes personnes, un mec du bâtiment qui nous a pris vers 23h(alors qu'à cette heure là en stop t'attends plus rien normalement) et nous a fait faire je ne sais plus combien de parking pour trouver un routier qui accepterait de nous prendre pendant un moment.
Et ce routier on l'a trouvé!!! Impossible de me rappeler son nom, je me souviens qu'il ne parlait que polonais, russe et un tout petit peu d'allemand. Ca n'a pas été évident de dialoguer avec lui mais il a dû bien nous aimer parce qu'on a pu faire 1500km avec lui. En gros en 2 jours on était en France.

   Maxime content de sortir de chez les gogols
  Le mystérieux routier gentil.
La nuit la plus froide du trip...

Voila, c'était l'histoire du deuxième faux-départ.